Bonjour, je suis Didier Lambert, le fondateur de la plateforme HubTic, une plateforme de veille et d’information dans le domaine des communications unifiées, de la collaboration et de l’expérience client. Aujourd’hui, j’échange avec Erwan Salmon qui est Country manager de RingCentral pour la France et également VP Sales pour l’Europe continentale. Bonjour Erwan, comment vas-tu ?
ES : Bonjour Didier, très bien et toi ?
DL : Bien merci. Merci à nouveau de te joindre à moi sur le canal vidéo pour parler aujourd’hui d’un sujet qui n’est pas si évident que ça, c’est le développement durable, notamment les questions de RSE. L’idée c’est d’expliquer à l’audience de la plateforme Optique quelle est l’approche de RingCentral sur ces thématiques-là qui, je le sais, sont larges, mais tu peux donner quelques éléments de réflexion et d’action côté RingCentral, ça serait un bon point de départ.
ES : Avec grand plaisir. Effectivement, c’est un sujet assez vaste et un peu complexe. Tout d’abord, RingCentral, c’est un acteur majeur du cloud public. On est un des leaders de la communication unifiée et de la relation client dans le cloud. Et justement, de par nos technologies, on est un acteur qui permet de réduire de façon assez significative l’empreinte carbone des sociétés.
Je vais vous donner des exemples. Nous sommes un acteur cloud public, c’est-à-dire qu’on a à peu près une trentaine de data centers dans le monde. On sert un peu plus de 7 millions d’utilisateurs, ce qui représente à peu près 400 000 clients. Si on se met un peu en arrière, 10, 15 ans en arrière, pour servir 400 000 clients, il fallait 400 000 PBX. Donc aujourd’hui, on va pas dire qu’il nous faut 30 PBX, mais le ratio est complètement disproportionné par rapport à ce qu’il y avait dans le passé. Donc, le fait d’avoir des plateformes multitenant, qui permettent d’avoir plusieurs sociétés sur la même infrastructure, permet de réduire drastiquement l’empreinte physique des matériels.
Sachant que quand on écoute l’ensemble des spécialistes de tout ce qui touche l’efficacité énergétique, ils disent tous que ce qui coûte très cher, c’est la fabrication du hardware avec les terres rares, l’extraction, la livraison, etc. Donc, le trafic est un sujet, mais l’empreinte majoritaire, c’est quand même l’empreinte du hardware, qui subit assez régulièrement de l’obsolescence. Cette obsolescence est souvent programmée par les constructeurs, dont le business est de vendre du hardware. Donc, si les équipements durent 25 ans, ce n’est pas forcément très bon pour leur business. Ils essayent donc d’ajouter quelques fonctionnalités chaque année pour dire que c’est mieux qu’avant, alors que celui d’avant marchait très bien.
Donc, il y a cette tendance au changement de hardware, et on essaie aussi d’améliorer la consommation électrique de ces équipements. Tout cela fait que le hardware est un vrai sujet pour des industriels comme RingCentral. Le moyen de s’affranchir de cette partie-là, c’est de favoriser l’adoption du multitenant et donc l’adoption du cloud public, qui permet de réduire de façon significative cette partie hardware.
DL : Peut-être puis-je me permettre une question : par essence, le cloud public est égal aux data centers. Donc, tu nous as dit qu’il y a plusieurs dizaines de centres de données déployés dans le monde avec l’intérêt que cela peut représenter. Mais il y a aussi un certain nombre de critiques qui remontent sur l’impact environnemental, notamment énergétique, de ces data centers. Est-ce que, dans le choix des fournisseurs de ces data centers, il y a une approche particulière mise en place par RingCentral ?
ES : Nous travaillons avec des acteurs majeurs du marché, qui ont comme objectif de réduire de façon drastique les coûts énergétiques de ces data centers, car il y a un coût non négligeable sur la partie infrastructure. Après, effectivement, les data centers sont énergivores, mais beaucoup moins que 400 000 PBX. Donc, c’est aussi cela qu’il faut mettre en perspective : qu’est-ce qu’on avait avant et qu’est-ce qu’on a aujourd’hui ? Sachant que ces 400 000 PBX, une bonne partie à l’époque sont passés sur des clouds privés, où on a des milliers d’intégrateurs qui vont créer leur propre infrastructure, et donc la mutualisation va être beaucoup moins forte que chez RingCentral, qui va mutualiser un nombre significatif de clients et d’utilisateurs. Donc, cet effet de volume et d’échelle fait que, effectivement, on a des data centers qui vont sans doute être plus gros, mais on en aura beaucoup moins, et donc globalement l’impact énergétique va être meilleur.
Sachant que quand on travaille avec des hyperscalers comme Amazon, Google, etc., ils mettent des moyens technologiques pour réduire fortement leurs coûts d’infrastructure, car l’objectif est d’être le plus efficace possible d’un point de vue financier. Et qui dit réduction des coûts d’infrastructure dit réduction de l’énergie, réduction de tout un tas de choses qui vont améliorer cette empreinte carbone. Donc, je pense que, même si on les prend individuellement, on s’aperçoit que c’est effectivement un coût énergétique non négligeable. Après, quand on regarde cette migration, ce cheminement de l’ensemble des entreprises vers des data centers mutualisés, forcément on a un gain, je ne dirais pas de productivité énergétique, mais on s’en approche.
Après, il y a la partie entreprise elle-même. Aujourd’hui, que ce soit la téléphonie, il y a beaucoup d’entreprises qui nous demandent encore d’avoir des postes téléphoniques physiques. Soit c’est assez logique dans une salle de réunion, soit pour un PC sécurité, soit de moins en moins logique pour un salarié individuel, mais cela perdure encore. Et il y a beaucoup de DSI qui ont voulu passer tout en softphone et qui, au bout de certaines semaines, suite à des demandes des salariés ou d’un CSE, etc., sont revenus sur le poste téléphonique. Le souci que cela pose, c’est qu’on a encore une consommation de hardware qui est importante. Alors que l’ensemble des personnels ont principalement des ordinateurs, donc ils vont très bien se brancher avec un softphone, et ils vont consommer moins. Et puis, en plus, sur la partie poste téléphonique, généralement on a moins de fonctionnalités que sur un softphone. Il y a de plus en plus de gens qui disent : « Oui, je veux un poste téléphonique, mais je vais faire la même chose que ce que je fais sur mon softphone. » Donc, cela veut dire qu’on va avoir des postes téléphoniques de plus en plus complexes, avec des écrans couleur, du Wi-Fi, tout un tas de fonctionnalités qui sont forcément consommatrices, beaucoup plus consommatrices que ce qu’on pouvait avoir dans le passé.
Là, je pense que c’est un problème de sensibilisation des utilisateurs, parce que si on avait un schéma directeur dans l’entreprise qui dirait à chaque utilisateur : « Écoutez, vous avez plusieurs choix. Vous avez le choix du poste téléphonique de base, voilà sa consommation de CO2, voilà son bilan carbone. Vous avez le poste téléphonique haut de gamme, voilà son bilan carbone. Par contre, vous n’oubliez pas que nous sommes x milliers dans l’entreprise, ou x centaines dans l’entreprise, mutualisant. » Et puis après, vous avez la partie softphone, et voilà le bilan carbone. » Et cela, on ne le met jamais en perspective vis-à-vis des utilisateurs, et je pense que c’est une erreur, parce que là il y a un rôle, un rôle d’éducation, on va dire, des utilisateurs.
DL : Mais comment fait-on quand on est RingCentral, qu’on diffuse ces solutions pour sensibiliser justement le client final et peut-être d’ailleurs les partenaires aussi, qui déploient un certain nombre de solutions sur site ?
ES : Moi, je demande à toutes mes équipes de parler de cette partie-là, même si on ne fournit pas d’infrastructure de téléphonie hardware, puisqu’on fait que du cloud. C’est de dire, de questionner le DSI : « Est-ce que vous avez vraiment regardé l’utilité des postes téléphoniques ? Il y a des cas où cela peut faire sens, mais essayer de les limiter au possible. Et voilà, regarder avec les fournisseurs de hardware que vous faites sélectionner quel est l’impact énergétique de chaque chose. » Donc, je pense que c’est aux DSI ou aux directions générales soit de ne pas avoir conscience, donc c’est notre rôle à nous de leur dire : « Voilà ce que vous pouvez gagner. » Et puis ensuite, c’est aussi de faire une communication dans ce sens en disant : « Voilà, on n’est pas sur de nouvelles infrastructures, voilà le gain fonctionnel que vous allez avoir, le gain opérationnel que vous allez avoir, mais aussi un gain positif pour l’amélioration de la vie sur Terre, puisqu’on va essayer de diminuer notre empreinte énergétique. » Cela, c’est important.
Que la partie voix s’intègre de plus en plus aussi dans des applications tierces, type CRM, qui justifie encore plus la dématérialisation de ces postes téléphoniques. Mais quand on voit certains constructeurs, des confrères, ils vendent toujours des milliers ou des millions de postes téléphoniques. Il y en a même certains qui en sortent des nouvelles gammes tous les ans. On se dit que c’est quand même dingue. Et c’est pareil pour certaines fonctions. On peut comprendre un PC sécurité, on peut comprendre dans une salle de réunion, parce que ce n’est pas un poste qui est individualisé, c’est quelque chose de collectif. Donc, là, on peut se poser la question de la seconde main. Quand on a un poste sécurité ou un poste pour une salle de réunion, ou quelque chose d’un peu partagé, quel est l’intérêt d’avoir du neuf, sachant que tous les distributeurs font du recyclage et qui permettent justement d’éviter cette refabrication ? Et cela, c’est pareil. Nous, on pousse nos clients à essayer de contacter justement ces spécialistes, ces intégrateurs, pour pouvoir regarder comment ils peuvent passer sur la seconde main. Sachant qu’en plus, ce sont comme c’est souvent ce qu’on pousse des téléphones pour des applications, des environnements partagés. Quel est l’intérêt d’avoir un truc dernier cri avec l’écran couleur, etc. ? Donc, là, je pense que notre rôle à nous, et à nos confrères, c’est un rôle de sensibilisation, pour dire éducation, c’est peut-être un peu fort, mais c’est surtout de sensibilisation, pour dire : « Voilà, vous devez sensibiliser vos salariés pour leur expliquer concrètement leur choix, quel est l’impact de leur choix, et leur montrer que, en fait, ils peuvent faire un geste pour la planète qui n’est pas très coûteux d’un point de vue opérationnel, mais par contre qui peut avoir un bénéfice certain. » Ce sera d’autant plus facile à mettre en place dans les grandes entreprises, puisqu’elles ont leur bilan financier tous les ans, et aussi elles ont leur bilan RSE à sortir. Donc, elles sont mesurées, et c’est une obligation contractuelle. Pour les PME, ce n’est pas encore le cas. Mais donc, sur ces grandes entreprises, ça devrait même plus être un sujet, ça devrait être déjà quelque chose qui devrait être dans les murs. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. Donc, c’est bien de pouvoir en parler à travers ton canal, parce que j’espère que cela donnera des idées, que ce soit à RingCentral, on le fait, mais à tous nos confrères, et puis aussi aux entreprises qui nous écoutent. C’est un peu l’idée aussi de cet échange. Beaucoup de monde en parle. Après, concrètement, qu’est-ce qu’on peut faire, soit directement, soit en sensibilisant l’ensemble des partenaires ? On sait que la RSE, c’est une question de chaîne d’acteurs, et que ce que fait l’un au début impacte ce que fait l’autre derrière, etc.
DL : Est-ce que sur ce sujet-là, il y a d’autres points que tu veux évoquer avant qu’on s’achemine vers la fin de cet échange ?
ES : Oui, parce que là, on a parlé du hardware. Après, il y a toute la partie visioconférence, parce que dans les communications unifiées, il y a bien évidemment le chat, la visioconférence, et puis la partie téléphonie. Donc, téléphonie, on l’a vu, on sait comment améliorer ce bilan carbone. Nous, en tant que constructeur, et puis cette partie cloud public, un avantage indéniable. Côté utilisateur, avec ce qu’on vient d’aborder sur la partie téléphone physique purement, et ensuite la partie visioconférence. Donc, effectivement, pendant le Covid, la visioconférence a permis de réduire drastiquement les déplacements, puisque le déplacement n’était plus autorisé. Donc, le travail à domicile, le fait de pouvoir avoir un équilibre entre aller au travail et rester chez soi, grâce à nos outils collaboratifs, permet de diminuer les déplacements professionnels. Donc, du coup, cela diminue indirectement l’empreinte de chacun sur la partie CO2.
Cela n’empêche que la visioconférence est un média qui est très gourmand en termes de bande passante et qui est très gourmand en termes de stockage. Effectivement, contrairement à la voix, qui ne consomme pas grand-chose. Donc, pour cela, chez nous, on a mis en place plusieurs choses. La première, c’est que, côté interne, on diminue fortement les déplacements en interne, et on utilise la visioconférence. Moi, ce que je fais, c’est que, à chaque fois, je dis à mes équipes : « On fait les deux premières minutes en visio, et ensuite on passe en voix, parce que c’est plus agréable. Au départ, dire bonjour en visioconférence, on se connaît. Quel est l’intérêt de mettre la caméra ? Franchement, pas trop. On se met du coup après en voix. » Cela permet de réduire fortement la bande passante.
Ensuite, côté RingCentral, on travaille beaucoup sur les codecs d’optimisation de la visio pour s’assurer que, en fonction des constructeurs, il y en a qui consomment plus ou moins pour la même qualité d’image. Donc, ce travail de codec est pris en compte dans les appels d’offres à la demande des clients. Généralement, ce n’est pas souvent évalué, ce qui est quand même dommage, parce qu’il y a de grosses disparités entre les différents constructeurs, et cela, mine de rien, c’est un coût de bande passante non négligeable. Donc, il faut le prendre aussi en considération. Donc, les codecs sont importants. Donc, les DSI, généralement, ne vont pas poser trop de questions sur la partie efficacité des codecs de chaque constructeur, chaque éditeur, et puis surtout, il faut le tester, parce que c’est vrai que quand on le teste, cela permet de vérifier les dires de chacun. Donc, cela, c’est important. Donc, on diminue, on utilise la visio à bon escient, on utilise la caméra au début et à la fin, mais si c’est des visios d’une heure, cela n’a pas forcément d’intérêt.
Ensuite, il y a un autre point important : dans la plupart des grandes sociétés, quand on fait des visioconférences, on invite pas mal de personnes, et généralement tout le monde n’est pas là. Donc, on a le réflexe : « Je vais enregistrer cette visio. » Donc, on enregistre. Nous, on est 7 000 personnes à peu près chez RingCentral, on doit enregistrer des milliers de visioconférences tous les jours, et donc chacun va recevoir un lien en disant : « Voilà, on peut réécouter cette visioconférence. » Alors, généralement, en plus, on n’enregistre jamais des trucs qui durent 5 minutes, c’est toujours des trucs qui durent 45 minutes à 1 heure. On a regardé, je crois qu’il y a moins de 0,5 % des visios qui sont réécoutés, révisionnés, chez RingCentral. Donc, il y a un coût monstrueux de stockage, parce qu’on les stocke, je ne sais plus, 3, 6 mois, peu importe. Si on va dire, il y a juste 30 % de visioconférences par jour chez RingCentral qui sont enregistrées, cela fait plus de 2 000 par jour, multiplié par mois, multiplié par an, c’est juste colossal. Donc, cela fait des téraoctets à mettre dans des data centers qui vont consommer, qui vont demander du hardware, etc. Donc, c’est complètement débile. En fait, grâce à l’intelligence artificielle, nos outils d’intelligence artificielle, maintenant, à chaque fois qu’on a une solution, une visioconférence qui a été enregistrée, on reçoit le résumé de cette visioconférence. Donc, cela permet de voir déjà s’il y a un intérêt, et puis ensuite, si toutefois cela nous intéresse, avec certains mots-clés, on peut dire : « Voilà, je ne sais pas, la visioconférence, enfin, parler justement de la partie RSE, et puis on est juste intéressé sur ce qu’on fait sur la seconde main. » Et bien, on dit « seconde main », et on va aller voir les 30 secondes où on va discuter tous les deux de cette seconde main, et après, c’est terminé. Donc, cela, ce sont des outils qu’on met à disposition et qui permettent d’améliorer cette efficacité énergétique en diminuant le plus possible cette partie stockage.
DL : Cette histoire d’indexation, c’est une brique interne spécifique aux solutions de visio de RingCentral ?
ES : Nous, on le fait déjà depuis plusieurs années. Donc, bien sûr, c’est des choses qu’on donne à disposition de nos clients. Je ne sais pas ce que font nos confrères et concurrents, et c’est des choses qu’on met en avant, et justement, cela fait partie du discours que j’ai avec les DSI sur cette efficacité énergétique, et donc sur la partie hardware, sur la partie software, etc., parce que c’est important, et quand ils choisissent un fournisseur, il faut aussi qu’ils prennent en considération maintenant cette part.
DL : D’une manière générale, si j’essaie de synthétiser, il y a un gros travail qui est fait sur l’évolution des usages et la mise à disposition via la technique et des fonctionnalités un peu pointues, parfois soutenues par l’IA. Il y a un gros travail côté RingCentral, notamment sur l’optimisation de tous ces usages et la mise à disposition des technologies nécessaires pour les faire évoluer.
ES : Tout à fait. Aujourd’hui, il faut quand même faire attention, parce qu’il y a l’IA qui arrive, et c’est un très gros consommateur aussi de technologie. Et donc, il va falloir aussi avoir une certaine éducation, une sensibilisation des différentes personnes. Et c’est pour cela que nous, chez RingCentral, sur l’IA, on prend un exemple sur l’IA. C’est quand certains ont pris le parti de dire : « On fait une IA générique pour l’ensemble des salariés. » Mais du coup, c’est des IA qui sont assez complexes, qui sont assez lourds. Nous, notre stratégie, c’est plutôt de dire : « On va plutôt apporter des solutions en fonction du personnage, de son entreprise, c’est-à-dire une IA dédiée pour les commerciaux, pour le marketing, pour la réceptionniste, pour la R&D, des choses beaucoup plus légères, beaucoup plus spécifiques, mais du coup qui vont beaucoup moins consommer, et donc qui vont être plus pertinentes pour chacun, qui vont être un fourre-tout, et donc de facto, plus ça va être petit, moins ça va consommer, plus ça va être agile, et surtout moins ça va être énergivore. » Et donc, il va falloir faire attention aussi dans cette partie IA, et puis éduquer aussi les salariés pour l’utiliser, pas à chaque fois, mais l’utiliser à bon escient, parce que, forcément, cela passe dans des data centers, cela fait tourner des CPU pour pouvoir faire tourner les outils d’intelligence artificielle. Donc, il ne faudrait pas que tous les bénéfices qu’on a essayé de mettre en place et qu’on a discutés soient perdus parce qu’on va aussi d’un autre côté, sur la partie intelligence artificielle qui arrive. Il y a plein de choses qui arrivent chez RingCentral, on a sorti plein de nouveaux produits, c’est canon, on a des trucs vraiment formidables, mais il ne faudrait pas que ce soit au détriment de cette efficacité énergétique qu’on essaie de prendre depuis quelques années sur la partie téléphonique.
DL : Super, Erwan. Écoute, ce que je te propose, c’est de conclure sur cette histoire de juste usage, une conclusion qui avait déjà été suggérée par une de tes collaboratrices dans un échange précédent, mais je pense que, effectivement, il y a plein de choses possibles, il faut les faire au bon moment et de la bonne manière. Je te propose qu’on conclut là-dessus. En tout cas, merci beaucoup pour ton temps et les explications et exemples donnés sur ce sujet-là, qui est toujours très enrichissant et qui reste, je pense, à méditer largement par beaucoup d’entre nous. En tout cas, je te souhaite une bonne journée. À bientôt.